Quand Punkie est dégoûtée de ce monde de merde
Aujourd'hui ça va pas. Mais pas du tout.
J'ai appris qu'une de deux victimes en Argentine était avec moi au lycée, et ça me touche comme j'aurais cru.
Pourtant cette fille n'était pas une amie proche. Elle était la meilleure amie d'une amie. Je l'ai à peine connue à l'époque, et n'ai jamais cherché à savoir ce qu'elle était devenue. Et là, je suis toute retournée par cette histoire, et j'arrive pas à comprendre pourquoi. Peut être que c'est affreusement égoïste d'être touchée par cette histoire parce que ça me renvoit à une époque révolue. Je sais pas. Ce qui s'est passé est affreusement horrible en même temps, mais je sais pas, je sais que ça m'aurait pas touché à ce point s'il s'était agit de quelqu'un d'inconnu. J'arrête pas d'y penser en permanence depuis hier, j'ai des images qui tournent dans ma tête et qui veulent pas s'en aller.
En même temps je culpabilise de me sentir touchée à ce point alors que cette fille n'était rien pour moi. Je m'en veux aussi de ne pas trouver le courage d'appeler ma pote pour juste lui demandé comment ça va.
Enfin voila, ça va pas quoi.
Je suis à fleur de peau. J'ai eu beausoup de mal au boulot pour rester aimable. J'ai eu beaucoup de mal ce soir avec ma puce, qui couchée à 22h faisait encore le bordel à 23h... Je viens de quitter le garage où J et le voisin dicute car après l'avoir traité de con (le voisin hein pas J, dieu merci tout va bien en ce moment avec lui) j'ai eu une forte envie de le frapper, et donc j'ai préféré m'eclipser parce que bon... Faut pas céder à la violence, et puis j'ai pas envie de me prendre la tête avec lui. Il est con, certes, mais pas méchant.
Bref, entre ça et le Qatar qui veut gouverner le monde via le football, et que du coup les homos devront encore se cacher pendant des millénaires, bah je vous le dis j'en ai ras le pompon de ce monde de merde, je vais sous ma couette pour plus en sortir.