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Nous = Eux + Bébé 3
16 juillet 2010

En pleine réflexion intense

Je crois que je n'en parlerais plus pendant un moment parce que j'étais décidée, et je ne le suis plus.

J'ai eu une discussion avec mon frère qui m'a un peu (beaucoup) ouvert les yeux sur moi-même. Attention, je n'excuse en rien le comportement de J qui part envrille à me rabaisser à la moindre occasion, mais je me l'explique. Oui je suis au foyer depuis 5ans, et oui ma maison est mal tenue, et oui qu'est-ce que je fous de mes journées? En bref, je me rend compte qu'il n'est pas tout noir, et que je suis pas toute blanche. En bref, mon frère a-t-il raison de me dire "prends ta vie en main, trouve un logement, un travail et vois après si tu veux retourner avec lui ou pas, c'est pas la première fois que tu pars"

En bref, je ne sais pas quoi faire.

Pour l'instant je reste chez ma mère avec la puce. Et oui je prneds ma vie en main. Je dois aller au pôle emploi lundi, et voir l'assistante sociale mardi. Peut être un logement fin juillet, on croise les doigts!!

En tout cas, je me suis rendue compte que si je vivais avec quelqu'un comme moi, je ne le supporterais pas. Et non, je ne suis pas en train de culpabiliser et me donner tous les torts, juste je me rend compte, que comme me disait ma mère quand je viens manger chez elle, je l'aide même pas à débarrasser la table. Et oui, je me rend compte qu'au quotidien JE SUIS comme ça, alors oui ça doit être lourd à supporter. Après ça n'excuse pas de me balancer des saloperies à la tronche, certainement pas, mais ça explique le taux d'agacement.....

Ainsi donc, tant que je ne saurais pas où j'en suis, je n'aborderais plus le sujet. Je dois faire mon introspection, reprendre ma plume et mon papier et me jeter dans l'écriture de ma vie.

PS et merci à tous de votre soutien. Désolée de faire la girouette, mais c'est terriblement angoissant de ne pas savoir quoi faire de sa vie.

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Commentaires
P
Fantomette, oui je suis pareil au taf aussi!! Tellement peur d'être virée, de la réflexion, que j'en fais même trop toute seule sans rien qu'on me demande!! lol<br /> Evanescence, oui c'est exactement ça!! Le quotidien, les tâches relous qui reviennent tous els jours dans le même ordre, le même sens. Les jours qui se suivent et qui se ressemblent... Tout ça fait qu'au bout d'un moment tu oublies de vivre, t'en as tellement marre de faire toujours pareil que tu fais plus du tout. Enfin bref! <br /> C'est pour ça aussi que j'attends un peu avant de rentrer, pas sûre d'être prête pour tout ça, même si grande envie de m'y mettre! Mais j'ai eur de retomber dedasn sans m'en rednre compte. De tenir 3 jours avec mes nouvelles résolutions et hop retourner dans ma léthargie déprimante. J'attends donc de me sentir prête, sans me presser.
E
Là, c'est pareil, je me sens un peu obligée de te venir en aide. je sais aussi ce que c'est de ne pas travailler et de voir le quotidien se resembler jour après jour : levé le matin, s'occuper de son enfant, l'emmener à l'école ou même s'en occuper toute la journée, faire les courses, préparer les repas... et c'est comme ça tous les jours à assumer seule la maison pendant que son mari part travailler. Tu as été dans un tel état que tu ne te rends même plus compte de ce qui est bon à faire et tu ressens comme une fatigue permanente et du coup tu t'abandonnes un peu et abandonne la tenue de la maison. Mais en y regardant plus près, c'est le quotidien qui te bouffe, comme une sorte de létargie qui s'installe en toi. je ne sais pas si c'est cela que tu as vécu, mais je sais qu'une fois que tu y es, c'est dure d'en ressortir. et puis dans la séparation d'un couple, il n'y a jamais qu'un seul fautif, on est toujours deux! et ce, quoi qu'il arrive.
F
En vous souhaitant sincèrement que ça soit un nouveau départ, pour de bon ce coup ci !<br /> Et en effet, quoi qu'il en soit, cette séparation aura été bénéfique pour vous.<br /> Sinon, tu as raison, il faut aussi réagir, mais ce n'est pas facile. Dans mon couple je ne me fais pas bouffer, mais dans d'autres circonstances, je ne sais pas revendiquer ou réclamer (genre demander une augmentation, j'en suis incapable), et je comprends mieux avec ton explication, je me suis déjà faite cette réflexion quand je me faisais avoir au boulot sur les tâches qu'on me donnait, mais incapable de contrer l'abus et en me disant qu'ils ont bien "raison" d'en profiter, ils me savent corvéable à merci, je me laisse faire...
P
Je crois que je me suis aml exprimée. En fait, je ne dis pas que ma culpabilisation justifie ses dires. Mais que le fait que je culpabilise fait que je laisse ses propos aller trop loin. Je ne dis pas que le fait que je l'engueule ou que je laisse traîner des trucs lui donne le droit de me dire ces choses, mais que parce que je le fais et que je m'en sens coupable, je lui donne le droit de le faire. Est-ce que je suis claire, je crois pas! lol<br /> Mon frère me disait l'autre jour "s'il te dit ça c'est que tu le faire, défends toi bordel, réagis" et c'est là que j'ai compris que non je réagis pas. Je laisse ses propos divaguer de + en +, sans chercher à l'arrêter, je me tais, je bouillone intérieurement, et quand j'explose au lieu de lui dire en face que ras le bol etc, je me casse, en ne gérant pas le conflit encore une fois.<br /> Alors attention, je crois que cette séparation définitive ou non nous aura été bénéfique. Il fait son introspection, et je fais la mienne. Après on discute de nos impressions, et peut être que ça servira à un nouveau départ ou à une bonne entente en cas de divorce car il n'y aura de rancoeur d'aucun côté.
F
Punkie, tu te trompes sur <br /> "je suis en partie de responsable, parce que je me place en victime, comme si je trouvais l'engueulade méritée parce que je culpabilise de l'avoir appelé parce qu'il était en retard et d'avoir gueulé, ou je culpabilise de pas avoir mis le pack de lait à la poubelle"<br /> Il profite de tes points faibles pour appuyer dessus, et ça ce n'est pas normal.<br /> La comparaison est brutale, je ne dis pas qu'elle est juste, hein, mais c'est pour l'exemple, les mecs qui cognent sur leur nana, bien souvent ils s'excusent, reviennent avec des roses, jurent que ça n'arrivera plus jamais etc. et ils recommencent, et promettent que ça arrivera plus, et ainsi de suite, imagine que tu aies connaissance d'une situation de femme battue et qu'elle te dise "je culpabilise parce que je me dis que c'est moi qui l'ai énervé et ai entraîné les coups", tu trouverais ça aberrant, là c'est le même fonctionnement, la violence (morale, ici) vient de lui, pas de toi, tu as le droit de l'appeler pour râler quand il est en retard sans t'avoir prévenu (il est marié et père de famille, tu n'est pas sa colocataire, il a des comptes à te rendre), et ne pas jeter un pack de lait ne devrait pas entraîner ce type de réactions.<br /> La démarche de lui demander un retour écrit est bonne, ça laisse des traces les écrits.
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